Les influences
La cuisine traditionnelle finlandaise a été beaucoup influencée par les cuisines suédoise, allemande et russe. Il y a cependant des différences.
La cuisine traditionnelle finlandaise a été beaucoup influencée par les cuisines suédoise, allemande et russe. Il y a cependant des différences.
Par
exemple, les plats finlandais sont moins sucrés que les plats
suédois, et les Finlandais utilisent moins de crème smetana que les voisins russes.
Le petit Déjeuner
Le petit Déjeuner
Le
petit-déjeuner traditionnel, très consistant, est un vrai repas. Le
déjeuner, qui est un repas assez léger, rapide et peu formel, est
en général consommé autour de 11h30, «là où on est». Le dîner
est pris entre 17 heures et 18 heures, à la maison.
Les aliments de base
Du au climat
rigoureux, l’alimentation en Finlande se compose d’aliments peu
raffinés mais énergétiques, préparés principalement à base de
matières conservables durant l’hiver, comme les légumes-racines
et le chou. On utlise très peu les épices mis à part le sel.
Pour quelques exceptions évidentes, l’aristocratie
mangeait des produits alimentaires importés et chers de style
européen.
Parmi les spécialités on retrouve le
fromage de Kainuu, les mûres des marais, la viande de rennes
(uniquement dégustée lors de fêtes ou d'occasions spécifiques car
elle consitue un met de luxe), le poisson cru ou salé, les airelles
rouge ou la canneberge, les gibiers à plumes, les champignons, la
viande d'élan ou d'ours.
Pains, saucisses et saumon...
La canneberge, met traditionnel et pleins d'antyoxidants |
On retrouve aussi le Lapkok, plat à
base de foie et de moelle et le renklamma, du pain au levain
aromatisé au cumin roulé autour d'une fine tranche de viande de
renne.
Les makkaras, qui sont des saucisses
locales.
Les harengs de la mer Baltique et les
saumons sont également consommés.
On
ne mange pas forcément beaucoup de poisson en Finlande, ce cliché
répandu provient d’une confusion entre Finlande et Norvège.
Si,
en effet, la Norvège, pays de pêcheurs, est un pays où la
consommation de poisson et notamment de saumon est importante, la
situation est différente en Finlande, où la pêche est une activité
plus réduite, tandis que la chasse, par exemple, a une plus grande
importance. Toutefois, oui, comme dans tout pays nordique, on trouve
facilement du saumon, et sous des formes très variées(cuit, cru,
fumé, assaisonné…).
Nombre de gastronomes Finlandais ont
d’ailleurs l’habitude de le préparer eux-mêmes, en emballant
des tranches de saumon cru assaisonnées de gros sel et d’herbes
dans du papier et en conservant le tout environ 24 heures au frais
avant de savourer le résultat. Outre le saumon, les différentes
sortes de harengs de la Baltique sont particulièrement appréciées.
Le poisson s'accompagne souvent de pommes de terre. L’été, les
écrevisses sont très prisées, à la pêche et à la dégustation.
Technique traditionnelle de fumage du saumon |
On consomme également beaucoup de pain
avec des farines variées (seigle, orge, avoine) souvent beurré ou
accompagné de charcuteries et ou de fromage.
Côté patisserie, les laponiens sont
friands des brioches appelées «pullas» souvent garnies de
confiture ou de baies, accompagné d'une tasse de café dont ils
raffolent.
le petit déjeuner est plutôt salé,
composé de fromage, viande et légumes frais
Entre terre et mer...
Dans le nord de la norvège vous aurez
le choix entre les délices de la mer, l’agneau (dont la saveur
rappelle la mer et les herbes du littoral), les baies et les légumes
qui ont mûri dans la lumière des journées d’été interminables,
et le renne ou le tétra, un gibier à plumes.
Le traditionnel Kalakukko |
La Savonie du Nord est célèbre pour
ses croûtes appelées kukko, dont la plus célèbre est le
poisson en croûte de seigle, kalakukko.
En Ostrobotnie du Sud, le lait caillé
est beaucoup utilisé en cuisine, pour les soupes et en miches. La
Finlande orientale est aussi connue pour ses pains.
Les pirogues caréliennes au riz et à
la pomme de terre, les sultsina (préparations en croûte) et
le ragoût carélien font partis de la cuisine traditionnelle de la
Carélie.
Les spécialités de la Finlande
méridionale se composent plutôt de pain de seigle, appelé mammi,
de champignons, de baies, de bœuf finlandais et de plats de poisson.
Le Vorschmack |
Le vorschmack en image ci-dessus
fait partie des plats constituants la cuisine helsinkienne.
C'est un met composé d'anchois, de
viande et d'oignons.
La spécialité régionale de Häme est
un gratin de pommes de terre aux matières sucrantes.
De tous les peuples d'arctiques, ce sont eux qui disposent des techniques d'élevage les plus avancées.
La viande de rennes, met d'exception
À la fin du XIX ème siècle, certains éleveurs possédaient des troupeaux allant jusqu'à cinq mille têtes; aujourd'hui, il est rare que les familles en possèdent plus de mille. L'élevage du renne est le domaine réservé des Lapons en Suède. En Finlande et en Norvège, en revanche, les Finnois sont devenus de redoutables concurrants, de même que les Zyriènes de la presqu'île de Kola avant la constitution des kolkhoz.
Les troupeux de rennes dépassent rarement plus de milles têtes |
En Laponie finlandaise, le Paliskunta réunit plusieurs éleveurs en une sorte de coopérative qui représente également une division administrative. Le renne reste cependant un animal sauvage. Salée et séchée, la viande de renne est une excellente nourriture au moment de la transhumance estivale.
Chaque éleveur élabore une marque traditionnelle, composée de combinaisons de lignes et de trous incisés dans l'oreille de chaque renne
Une famille de Lapons consomme en moyenne un renne par semaine. Un troupeau de trois cents à trois cent cinquante bêtes est indispensable pour assurer la subsistance d'une famille de six personnes. Les plus beaux morceaux et la plupart des peaux sont vendus. La période de l'abattage va de septembre à la fin de l'hiver.
Fumée et sechée, la viande de rennes constitue un excellent met. |
Le poisson, qui est en été la principale nourriture des Lapons de la forêt, est consommé soit grillé, soit sous forme de soupe, soit enfin séché, fumé ou salé. Les Lapons du littoral norvégien utilisaient autrefois la graisse de phoque pour se nourrir. Hier encore, on accrochait aux arbres des sortes de caisses en bois connues en Finlande dénommé de uuttu, et l'on prélevait un tribut sur les œufs que venaient pondre certains grands oiseaux, notamment le harle, afin de les consommer.
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